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 virgo maria » steal alone for hope.

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MessageSujet: virgo maria » steal alone for hope. virgo maria » steal alone for hope. 33c55w11Sam 18 Aoû - 23:34

Virgo Maria Noctua » -o-de-llaly, -o-de-lally.
19 ans - Née à Avalon, elle a tout de même du sang Latin - Elle est étudiante, et son cursus est le suivant : Lettres & Arts - Elle est membre de Deus Ex Machina - Elle est d'ailleurs la Numéro 8 - Elle utilise des dagues mais elle les manie comme un manchot.

♛ Help me let go of the chaos 'round me.




Physique
Ϟ Elle a des ailes dans le dos, dû à sa génétique. Ses grand-parents ont été exposés aux radiations, et sa malformation vient de là.
Ϟ C'est une blonde aux yeux bleus.
Ϟ Elle a peu de poitrines, mais elle ne complexe pas.
Ϟ Elle a les cheveux lisses, trop lisses.

Tics & Manies
Ϟ Elle joue toujours avec ses cheveux.
Ϟ Elle détourne le regard.
Ϟ Elle tremble énormément.
Ϟ Elle détourne le regard.
Ϟ Bref, elle est nerveuse.
Ϟ Elle a l'habitude de regarder dans le vague.
Ϟ Elle adore s'amuser avec ses mains.


She's a bad, bad angel » NICE.

— Parle peu.
— Vulgaire.
— Névrosée.
— Agoraphobe.
— Flemmarde.
— Intelligente.
— Fumeuse.
— Antipathique.
— Elle déteste être jugée, ou complimentée.
— Elle est faible psychologiquement.
— Semi-mature.
♛ I need you to tell me. Try to be still.


Dernière édition par V. Maria Noctua le Dim 19 Aoû - 16:31, édité 7 fois
V. Maria Noctua

V. Maria Noctua

Messages : 34

virgo maria » steal alone for hope. Empty
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MessageSujet: Re: virgo maria » steal alone for hope. virgo maria » steal alone for hope. 33c55w11Sam 18 Aoû - 23:34

« I love you. - Not today. - What do you mean? - Well some days, it's not true.


Parfois, elle tournait la page du livre dans l’autre sens. Elle réfléchissait aux valeurs de ce monde, cette terre dépourvue de tout espoir et de beauté. Ce continent, ravagé par le conflit et l’illusion d’une splendide vie. Elle murmurait des injures et exaspérations sur le sujet.

Elle n’avait jamais été quelqu’un de bien, elle en était convaincue.


« I like being able to tell the difference, it makes the days it is true mean something.

Un verre de Brandy en main, à mi-rempli à mi-vide, elle semblait réfléchir. La cendre brillait au bout de la cigarette, déterminée à survivre. Il régnait dans la pièce une odeur de whisky, de sang et de mort. Ave Maria. Le phonographe laissait tourner un air de jazz, un air de l’ancien continent. L’appartement semblait vide de meubles, vide de tout. Il n’y avait pas de chaleur, juste une fumée qui se répandait dans le salon. Elle inhalait, elle recrachait. Son verre ne voulait pas se vider, et elle ne voulait pas boire. Elle le lâcha. Il se brisa en un fracas désastreux au sol, tâchant la tapisserie de whisky. Elle soupirait. Elle pestait de la journée précédente, haine et ressentiment qu’elle n’arrivait pas à refouler malgré sa consommation excessive de tabac. Le Joker l’avait mené en bateau toute la journée, l’avait fait faire les tâches les plus ingrates. Comme d’habitude. Elle refoula sa frustration avec difficulté, un soupir mourant sur le bout de ses lèvres. Dans ces moments où rien ne pouvaient la consoler, elle pensait aux bras de sa mère, à la chaleur si particulière et affectueuse qu’elle avait. Elle se consolait de souvenirs et d’illusions.

« Maman ? » « Oui ma chérie ? » « Pourquoi ai-je des ailes? » « Tu es un ange, ma chérie. » « Ce n’est pas ce que les enfants à l’école disent. Ils me traitent de « monstre ». Maman, je suis un monstre ? » « Pour toi, qu’est-ce qu’un monstre ? » « Un truc pas beau. » « Alors ma fille, non, tu n’es pas un monstre. Tu es aussi pure et belle qu'un ange. »

La petite enfant se réfugia dans les bras de sa mère, consciente que rares étaient les personnes pensant comme cette dernière. Ses ailes n’étaient pas naturelles, elles appartenaient à « l’Ancien Monde ». Une terre désertée de toute vie, où le nucléaire avait frappé un siècle auparavant. Un monde méconnu de tous, que l’actuel gouvernement cherchait à tout prix à préserver. Maria le savait, que ces ailes étaient un fléau. Elle savait que sa vie ne tenait qu’à un fil, tout comme celles de ses grands-parents autrefois. L’Eglise les avait supprimés. « Ils nuisaient à l’ordre public ». Ils avaient été tués car eux venaient de l’ancien Continent. Ils avaient été exposés aux radiations, et étaient au courant que des survivants se trouvaient de l’autre côté du Pont. Maria, âgée de seulement sept ans, n’avait pas tout compris. Elle comprenait juste que la Monarchie avait massacré son grand-père et sa grand-mère car ils étaient « différents ». Jeune, mais pas aveugle, elle eut vite fait de comprendre qu’elle était sur la liste. Peut-être qu’une vie tranquille aurait été possible, si elle coupait les ailes dans son dos. Peut-être que tout aurait pu être un rêve, un cauchemar, si la douleur dans ses omoplates n’existait pas. Tellement de peut-être, pour cet avenir sans espoir…


« I love you. - You mean it today. - Of course. - It just makes it so much harder when you don't.

Elle se réveilla sur son divan, l’odeur d’alcool puant sur les commissures de ses lèvres. La cigarette était morte sur le sol, étouffée dans sa propre cendre. Le parfum de mort enlaçait Maria, les souvenirs s’effondraient comme un amas de cartes vacillantes. Elle était là, consciente sans l’être, allongée sur le cuir décousu. Chanson éternelle… Le phonographe ne tournait plus, de même que les réflexions de la blonde. Ohoh, une blonde qui pouvait avoir des réflexions. Aux refrains fanés… Quelqu’un frappait à la porte. Mais elle ne voulait pas se mouvoir, encore moins réagir. C’est vrai, c’est étrange… Apparemment, la personne n’était pas patiente. Elle entra nonchalamment dans l’appartement, un sourire ingénu aux lèvres. De voir comme l’on change… Maria n’eut qu’une maigre réaction, en se redressant lentement de son appui. Ses yeux étaient perdus entre le mur nacré et les yeux de l’invité. Ou plutôt, son œil, étant donné que le charmant jeune homme était borgne. Sans même y penser… « Mon adorable Maria, t’as l’air d’un déchet. »

Elle grinça des dents à la remarque. Lui, il s’avança et déposa un baiser sur son front. Elle frissonna, trop peu sûr de savoir quoi ressentir. Pas une once de passion ne l’anima cependant. Elle se contenta de laisser glisser sa tête sur le côté, et de contempler le massacre du verre brisé à ses pieds. « Le Joker te réclame pour une tâche ingrate. Enfin. T’as l’habitude maintenant. » « Ta gueule pour voir? » « Outch. Tu me blesses là. »

L’invité s’assit aux côtés de Maria. Elle le regarda, fatiguée et lasse. Elle buvait ses paroles, pour mieux les vomir ensuite. Pas un mot n’était rentré dans ses oreilles, elle regardait juste les lèvres de l’homme bouger, comme sourde et muette. Ses remarques quant à ses états d’âmes feints ne l’intéressaient pas le moins du monde. Aaah.. Si elle l’embrassait, il se tairait peut-être. Prise d’adrénaline, elle atteignit la joue de son interlocuteur –qui n’en était pas un, le dialogue inexistant- et laissa glisser sa main jusqu’à son cou. Elle avança son visage d’ange, s’arrêtant à quelques centimètres de ses lèvres. Il ne bougea pas, une expression amusée à ses traits. A son tour, il passa ses bras autour de la taille de la jeune femme, et la rapprocha de son torse. Aucun rougissement ne naquit sur les joues des deux joueurs, juste un regard vide d’amour mais plein de malice. « Maria, Maria, ne me tente pas. » « Tu as peur de perdre ? » « Tu sais bien qu’à ce jeu, le grand Sandy ne perd jamais. » « Il arrive que les plus grands tombent de haut. »

Le dénommé Sandy se contentait de sourire de plus belle, ses yeux toujours bloqués dans ceux de Maria. Elle finit par soupirer, avant de retirer lentement son visage et de retomber sur le divan. Les bras du jeune homme quittèrent la taille de l’ange pour venir se loger dans les poches de son jean. Elle soupira longuement. « Je te rappelle que l’on doit quasiment t’escorter pour se rendre au QG. » « Je sais. » « Tout ça parce que tes ailes viennent de l’Ancien Monde. » « Je sais. » « Et que t’es poursuivie par la truc appelée Si vis Pacem.. Para Machin. » « Je sais. » « En quoi est-ce une menace, sans rires ? Des ailes. Ils sont dingues, les gens de l’Eglise. » « … Disons que pour le bien des honnêtes et cons citoyens, il y a des choses qu’il vaut mieux taire. » « Tu es une citoyenne. » « Et je suis conne. » « Tu me désespères. Nan, sérieux, il s’est passé quoi là-bas ? » « Un truc. » « Sans déc’ ? J’te rappelle que j’ai un ange, assis en face moi. » « Un cataclysme. » « Ok… Donc, tu ne m’expliqueras pas aujourd’hui non plus. » « Non. » « Tu es adorable. » « Ta gueule le rouquin. »

Le « rouquin » se leva, et erra dans la pièce sous le regard inquisiteur de Maria. Regard qu’il prétendit ne pas voir. Il s’approcha d’un meuble, et remarqua la poussière sur l’une des photos. La demoiselle haïssait le ménage, elle avait l’impression que cela signifiait qu’il fallait tout supprimer, tout ranger. Dans un vain espoir d’atteindre la perfection, et une sensation de « chez soi ». Foutaises. Sandy balaya les particules, qui brillèrent à la lumière tamisée de la fenêtre. Il prit alors le cadre en main, et fit volte-face vers la blonde qui semblait s’assoupir. « C’est ta mère ? » « Non, la tienne connard. » « Donc c’est ta mère. Toutes mes condoléances. »

« Maman, ça va ? » « Oui mon cœur. » « Mais t’es toute blanche. » « Ne t’inquiète pas mon cœur. Maman va bien. » « Maman, tu sais que j’ai 16 ans. » « Pardon Virgo. » « P’pa, maman a sale mine. » « Virgo, va dans ta chambre. »

Elle était un peu trop immature. 16 ans. Peut-être était-ce sa docilité qui était à blâmer ? Ou peut-être était-ce son égoïsme d’adolescence ? Elle ne savait pas trop. Mais elle savait qu’elle avait obéi à son père, trop simplement. Au fond, elle se disait que c’était parce que c’était l’autorité parentale. Son cerveau, son corps, son cœur, et les larmes qui naissaient dans ses yeux bleus, eux, lui disaient que c’était parce qu’elle avait peur. Elle avait peur de comprendre ce que son père voulait dire. Elle avait peur que sa mère parte loin, hors de sa portée. Elle avait peur de son impuissance, de ses sentiments d’adolescence qu’elle voulait refouler. « Tu sais que j’ai 16 ans. » Cela ne voulait pas dire qu’elle comprenait tout. Cela voulait qu’elle n’avait encore que 16 ans, que sa maturité n’était qu’une façade, un mur pour se protéger de la réalité. Et ce mur, il s’est effrité comme de la craie, faible et fragile, lorsque son père a franchi la porte de sa chambre, la tête baissée et les yeux larmoyants.



« Do you love me ? - Not today. No.

Elle ouvrait ses paupières, lentement, de la surprise sur ces traits de Vierge Marie. Une goutte de sueur perlait sur son front, et son souffle était rapide. Trop rapide. Elle se redressa subitement, comme prise en chasse et observa la pièce. Elle ne put retenir un petit cri en voyant Sandy se tenir adossé au mur, une moue ennuyée sur son visage. « Réveillée, Belle au Bois Dormants ? T’avais l’air agitée dans ton sommeil. » « Sandy… » « Oui, c’est moi. Bon, tu viens ou j’te laisse plantée là ? » « Cigarette. » « T’as un paquet à tes pieds, ma belle. » « Oh. »

Elle saisit le paquet avec aisance, et prit une des dernières cigarettes restantes. Avant qu’elle ait pu sortir son briquet de sa veste, Sandy se tenait à ses devant. « Et voilà mam’zelle. » Elle inspira. La nicotine lui perfora gentiment la gorge, avant de finir sa route dans les poumons noirs de la jeune fille. Maria recracha la fumée comme l’on soufflait sur un plat trop chaud : avec puissance et motivation. Ses yeux à mi-embrumés fixèrent celui du rouquin. Il lui sourit. « Ah bah voilà. On peut enfin y aller. » Il sortit le premier de l’appartement, suivi de près par la jeune fille. Ils disparurent au détour d’un couloir, accompagné d’un air de blues que le phonographe s’était finalement décidé à jouer.


« You don't really want to work it out. You want to be fooled.

Elle claqua la langue. Elle se retrouvait à nouveau en ville. Au milieu de centaines de gens, tous moins originaux les uns que les autres. Le « Joker » savait pourtant qu’elle haïssait la foule. Mais non, il s’en fichait pas mal. Ce n’était pas à lui de faire les courses après tout. Elle, elle était là. Elle suffoquait, et sentait ses forces la quitter. Ses crises d’angoisses la reprenaient, et au pire moment possible. Au diable la mission, elle devait se hâter de rentrer. Autrement, elle avait tout risque de s’effondrer au beau milieu de la foule, et d’attirer l’attention des gens sur elle ; et donc sur ses ailes. Putain… « Maria ? » Une lueur naquit dans ses yeux océan. Elle garda avec difficulté une posture droite, et fixa celui qui l’avait interpellée. « Gabriel ? » « Tu as mauvaise mine, ça va ? » Elle eut alors un sourire, tellement soulagée de le voir au beau milieu de cette foule. Elle se perdit dans le vert de ses yeux, ayant oublié tout ce qui les entouraient. « Ca va. » « En te voyant dans la foule, j’ai cru que tu allais t’évanouir. » Oh, oui, elle allait s’évanouir. De bonheur. Savoir que l’homme devant elle s’inquiétait, cela la comblait. Même si elle savait très bien qu’il était probablement de « Si Vis Pacem, Para Bellum ». L’organisation qui la poursuivait sans cesse et sans relâche, pour la supprimer. Autrefois, elle s’était demandé pourquoi. Maintenant, elle savait. L’incident nucléaire n’était connu de personne, hormis des hauts placés. La monarchie voulait garder sa crédibilité, et avait peur qu’apprendre cela ne soulève une vague de craintes. Virgo était un résultat de cette calamité, et l’organisation secrète ainsi que l’Eglise avaient peur que les citoyens ne comprennent la supercherie. « Maria ? » « Excuse-moi, j’étais dans mes pensées. » « Il n’y a pas de mal. Je peux te proposer un café ? » « Chez toi ? » Elle fut fière de voir les joues de l’argenté s’empourprer à la vitesse de l’éclair. « Je plaisante. Le café habituel ? » Gabriel sembla avoir une pause, réfléchissant à sa réponse –ou peut-être à la remarque de la demoiselle. « Oui, allons-y. »


« L'homme est-il monstre - ou le monstre un homme?
V. Maria Noctua

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