Que dire de l’histoire d’Hypolite ? Mise à part qu’elle est terriblement banal ? Bien sûr que non, qu’il n’est pas un héro. Ni un être particulier qui en ferait rougir plus d’un. Oh ça non. Cet homme est né comme tout le monde, par le biais de la rencontre d’un homme et d’une femme aimant. Il est passé par le même chemin que tout être vivant normalement constitué, et à vécu une enfance, tout ce qu’il y a de plus… Normal. La seule différence, est qu’il a passé cette enfance à se faire persécuter par ses camarades de classe, mais ça… Il s’en fichait pas mal. Puisque quand il rentré, il pouvait rejoindre maman et papa, qui prenait soin de lui. Fils unique oblige. Enfin… Il avait bien une sœur… Mais ça n’a duré qu’un an et demi. L’enfant étant bien trop fragile, à finit par passer l’arme à gauche durant un hivers particulièrement froid.
Enfin, je vous l’ai dis, ça vie est barbante. Il n’a jamais fait d’étude poussé. Il c’est arrêté avant même de passer son premier diplôme vraiment important. De toute manière, ce n’était pas non plus un élève extraordinaire. Il détestait l’école. Ou plutôt, il détestait ses camarades de classe. Il les trouvait injuste, mesquin, méchant. Et les prof ne disaient absolument rien. Pas qu’ils préféraient laisser faire ça, mais plutôt qu’ils n’avaient pas les capacités de se rendre compte de la chose. Mais aux yeux de l’enfant au teint mâte, ils n’étaient que de mèche à essayer de lui pourrir la vie. Sinon, pourquoi prendraient-ils un malin plaisir à le descendre lorsqu’il obtient une énième mauvaise note ? Pourquoi est-ce qu’ils prendraient plaisir à lui dire de façon discrète, qu’il n’était qu’un raté ?

Alors il avait décidé de stopper ces études. A dix-neuf ans. S’arrêter là. Avant de se taper un quatrième redoublement. Et puis tant pis si les autres n’étaient pas d’accord. C’était sa vie après tout n’est-ce pas ? Il ne devait de compte à personne, après tout. Le seul soucis dans toute cette histoire, c’était les parents.
 « Enfin Hypolite ! Tu ne vas pas tout arrêter maintenant ?! »
L’engueulade fut de mise. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi ses parents souhaitaient le voir continuer son cursus, malgré tout ses soirs où il revenait plus que déprimé, et tout ces matins où il feintait la maladie, ou qu’il trainait les pieds, pour ne pas y retourner. Pour arriver un maximum en retard pour ne pas à avoir à écouter les moqueries des les premières heures. Leurs cibles ? Ces deux grain de beautés, bien noir sur son visage, et cette mèche blanche. Enfin…
A que cela tienne. S’ils souhaitaient le voir continuer, c’est qu’ils étaient de mèche eux aussi. Du moins, c’est ce qu’il c’est mit en tête. Buté comme il était. Alors il n’avait pas attendu. Il avait la majorité depuis quelques années maintenant. Alors il avait fait son sac. Rapidement. Et avait quitté la maison familial sans se retourner. Sans prévenir personne aussi. Pour se lancer dans sa propre vie. Au milieu de tout ses hypocrites. Il se renferma sur lui-même, se créa même une nouvelle identité, et prit le premier job qui se présentait à lui. Barman.

Il s’agissait d’une taverne, dans une rue pas trop fréquenté de Stockbridge. Loin de ses parents donc. Le patron -ou plutôt la patronne- recherchait un employé d’urgence, offrant logis et salaire à celui qui pourrait convenir au poste. Alors il c’était présenté, avait eut un premier jour d’essaie… Puis un deuxième… Pour finir par se retrouver collé à cette place, depuis 14 ans maintenant.
Autant dire, que là non plus, ça vie n’avait pas été spécialement palpitante. Ou presque. C’est durant ses années là, qu’il a commencé à développer ses petits soucis de cleptomanie. D’abord au bar, puis dans les rues, dans les magasins, chez les gents… Aussi. Bien entendu, ce petit soucis à faillit lui couter sa place, mais… Il c’était montré plutôt sincère sur le coup, et la patronne des lieux décida de fermer les yeux. Tant qu’il rapportait tout ça dès qu’il s’en rendait compte. Mais ce ne fut pas le seul soucis que se développer. Oh non. Mais le deuxième il le garda caché au fond de lui… Flippant à la simple idée qu’une autre entité puisse habiter dans son corps… Comment il s’en était aperçut ? Le jour où il fut acculé par un brigand alors qu’il rentrait tranquillement chez lui, en pleine nuit. Il avait bien tenté de fuir, en utilisant son don mais… L’autre possédait un pouvoir qui l’avait plus qu’effrayé. Et ce fut le noir total. Lorsqu’il se réveilla, il cru être tombé dans les pommes. Malheureusement, il se rendit vite compte qu’il y avait comme un problème. Ses mains étaient tâché de sang, et le brigand était là. A terre. Mort. Alors il avait paniqué, il avait fuit. Il était retourné chez lui, en espérant que personne ne l’ait vu, et avait effacé les traces sur son corps. Depuis lors, il sentit que quelque clochait. Jusqu’à entendre ces voix. Ou plutôt cette voix. Lugubre, dangereuse… Sanguinaire… Lointaine, certes, mais bien là.

Alors depuis il se taire un peu plus. Continuant de bosser, essayant de sourire, de continuer de jouer les hypocrites, comme-ci de rien était. Avec la peur au ventre. La peur que ces mots qu’il entend, ne finissent par être une réalité. Peur que l’autre ne finisse par le manger, et le faire disparaitre.
Quoi ? Chercher de l’aide ? Pour être prit pour un fou, ou pire, être prit pour un type possédé par le diable aux yeux de l’église ? Ha ça ! Jamais de la vie. Alors il continu de se taire, de faire semblant que rien ne le travail, que rien ne l’effraie.