« Bisous, bisous, gentil Bisounours, Un p'tit bisou, y'a rien de plus fou. »
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♛ F*ck you ass ♙ Natif de Caelum (Laponie Suédoise) - monsieur n'a que vingt-six années à son palmarès - dont quatorze en tant que véritable pompier en chef (blague _ il s'enfile facilement deux paquets de cigarettes par jour) - tout comme le fait qu'il se drogue à la caféine - actuellement patron d'un tabac pour habitué - il est aussi le sous-lieutenant Frontalier - et un maniaque d'arme à feu (ce qui ne veux, bien évidemment, pas dire qu'il réutilisera ne serait-ce que deux fois la même) - ne lui parlez pas de sexe, parce que le roux ne s'intéresse exclusivement qu'aux femmes, dites, « mûres & bien foutues » (ce qui ne l'empêche pas de s'envoyer tout et n'importe quoi, n'importe quand, tous sexe confondus).
▬ SVP PB, please.
Dernière édition par Teddy J. Walter le Mer 22 Aoû - 12:59, édité 62 fois
« Bisous, bisous, gentil Bisounours, Un gros bisou, y'a rien de plus fou. »
Don Focus of Yoda-Master
« L'homme n'a pas besoin d'être Dieu pour se faire un nom. » ▬ Teddy, si si !
Sachez tout d'abord que Teddy n'est et ne sera jamais doté d'un quelconque don. Mais notez bien dans un coin de votre petite caboche de merdeux que notre rouquin a en horreur cette population, si pullulante à son goût, aillant cette chance (ou malédiction, selon les avis) d'être pourvu d'une faculté x, leur permettant d'être si exceptionnels mais néanmoins pas surpuissants pour autant. Et retenez bien que monsieur ne rate pas une occasion de foutre sa merde sur le sujet. ♥
Quand le Passé s'en mêle ...
« Moi je veux pas dire, mais Chuck Norris est roux. » ▬ Bonnie !
» Toi, oui toi, avec ton air de gamin perdu, toi, et ton regard vitreux, s'ouvrant sur un Monde déplorable, pourrave, niqué. Toi, sale gosse bien trop jeune pour comprendre l'entière réalité des choses, des faits de ces dernières années, oui, toi, toi bien trop vieux pour être épargné par cette dite dure réalité. Toi, vile petite créature prise entre deux eaux, être trop idiot, trop futile, trop coupable, aussi. Toi qui, à jamais, restera un enfant manipulable et manipulé. Une voix de plus vouée à la servitude, une bouche de plus à nourrir. Juste, un, parmi tant d'autres.
S'il fallait résumer efficacement ta putain de vie rébarbative, le tour serait si simpliste à jouer, que s'en serait presque ennuyeux. Grand second d'une famille de cinq enfants, tu n'as jamais rien connu d'autre que la stabilité, un train-train quotidien qui avait le don de te foutre les nerfs en boule. Et, alors que tes parents se faisaient la malle H24, du soir au matin, pour s'acharner chacun de leur côté à leurs boulots tyranniques, toi, tu te devais de garder un oeil lubrique sur ton petit frère et ses deux fausses jumelles de neuf et dix ans tes cadets. Et ça, ça te faisais royalement chier, n'est-ce-pas ? Alors que ton aîné (de deux ans) s'enfilait soirées peu recommandées sur soirées merdiques, alors qu'il apprenait la dure réalité de la vie, alors qu'il vivait ses premières expériences d'adolescent près-adulte et rebelle, toi, du haut de ta onzième année sur cette foutue Terre, tu te devais de garder le zoo-familial. Alors que, toi aussi, tu ne rêvais que de Peter-pan, de fées, de syndrome de jeunesse illimitée et d'aventure loufoques, alors que tu ne vouais de culte qu'à ce fameux "Pont" tant redouté et à la fois pièce maîtresse de tant d'incertitude, ... Toi, tu te devais de jouer au fréro-rouquin modèle. Mais, bien-sur, tout bon petit ange se doit de vivre un jour son évènement révélateur, et il ne t'as pas fallut plus d'une année pour changer du tout au tout. Adieu bon petit gosse près à tout pour les prunelles de sa petite famille de bras cassés, adieu gamin écervelé, enfantin et mignon, toujours serviable en toute occasion. Et de cela tu t'es mué en une chose disgracieuse, trop grande, trop maigre, un cure-dent sur patte, qu'on te nommait. Mais tu n'en avais pas grand chose à foutre, toi, puisque tu avais remplacé ta voisine et ex-meilleure amie par extension, par ta nouvelle muse tout droit sortie du tiroir à caleçon de ton grand frère. La nicotine. Oh, et quelle paire, vous deux ! Juste pour une première expérience, juste pour le fun, parce que tu trouvais ça cool, que c'était classe de se bousiller les poumons à coup de goudron échauffé. Parce que ça te faisait te sentir aimé de subir les torgnoles de ton aîné, parce que ça vous faisait un point commun, parce que c'était un peu comme suivre les traces de son super-héros favoris, n'est-ce-pas ?
Suite à ça, tu a enchaîné les boulettes sur le plan social. Tu jouais les dures, les petits rebelles de la cour de récré, ta clope au bec, le tressautement au fond de la trachée, mais, même avec ton putain de mètre de malade, digne des plus beaux mannequins, tu prenais plus cher que tu ne donnais. Mais tu t'en foutais, parce qu'au font, ça t'amusais bien. Puis, plus rapidement qu'il ne faut pour le dire, tu t'es intégré à la petite bande de couillon du quartier. Ton petit frère t'adulais, tes soeurs te traitaient de « faux-Teddy » à la différence de ton aîné qui, lui, se faisait une joie de t'insulter affectueusement de sale nounours mal-léché. C'était un peu ton surnom, de retour à la maison, une fois rentré de tes expéditions, enfin au bercail. « Le petit Teddy grincheux », et autant dire que cela est resté dans les anales. Suffisamment durement pour que tu ne laisse plus personne prononcer le mot tabou à tes dépends. Teddy. Teddy. Teddy.
« — Non, moi, c'est John. Que tu plaidais. »
Au lycée, loin d'être une terreur, tu étais plutôt le type simplet, un peu gauche, toujours à la ramasse, avec son allure nonchalante, réussissant à se payer des résultats scolaires de taré en n'aillant qu'à claquer des doigts pour ce faire. Puis, tu t'es décidé à te créer ton harem, tu trouvais ça amusant. Alors tu les enchaînait, les belles brunes, les belles blondes, celles aux gros roploplos, celles avec des fessiers d'enfers, ... et surtout les rousses ! Enfin, toutes celles qui te tombaient sur les bras à force de niaiseries et de citations de-mes-fesses. Un dragueur de première classe, en sois.
Une fois durement lâché dans la vie active, monsieur rate son orientation. Et oui, comme quoi même les lumières débauchées n'y arrivent pas toujours dans la vie. Mais toi, tu t'en foutais comme de ta première roulée. Il ne t'as fallut qu'un énième passage dans le tabac familial du coin pour te faire accepter. Faut dire, à force de « pour Teddy, c'est Teddy qui m'envoie, pour papy-roux, pour grand-frère Bisounours, pour le simplet de la quatorzième rue, pour le roux ... » tu avais sus te forger une petite réputation aux oreilles du patron. Et c'est tout naturellement que tu t'es retrouvé patron, à ton tour, belle légation, hein. Même si tu l'avais durement mérité. Pour un pompier comme toi, qui s'envoyais deux paquets par jours depuis ta plus tendre adolescence. T'avais de quoi être heureux. Seul petit B-mol ? La vitrine trop propre, selon toi, qui a tendance à te renvoyer ton image de sale rouquin borgne de l'oeil droit. Mais celle-là, tu ne l'avais pas volée, non plus. Quand ton côté séducteur t'as repris au galop, hein, tu t'en rappelle ? Quand ce petit fils de pute est venu toqué à ta porte, alors que tu n'étais que quoi ? Etudiant à l'université de lettre ? Quand il s'est pointé, pour une futile histoire d'ex et de conquêtes à la con, de rouquinerie, aussi. Et quand il s'est mis à tirer sur tout ce qui bougeait comme un psychopathe de bas étage, sans viser, rien, for the fun que tu disais aux keufs. Mais, bien-sur, quand tu t'en est bouffé une, de balle de petit gun merdique, en plein dans l'oeil droit, ça t'as tout de suite calmé. Tu ne te marrais plus. hein. Tu ne faisait plus le malin. Mais le chercher, ce petit blaireau salopard, n'était même pas une possibilité. Non, mieux valait attendre que de se faire refaire la tronche au carré après ça. Et pourtant, ta si belle orbe émeraude partie au néant ... Mais, l'homme a la rancune tenace, n'est-ce-pas ?
C'est suite à cet épisode que tu t'es mis à fréquenter un nouveau cercle d'ami, à t’intéresser aux armes à feu comme un malade, à faire tes expériences toutes aussi douteuses que loufoques sur tout les fronts. A t'envoyer en l'air avec les abrutis congénitales aillant les mêmes attributs que toi. En bon petit bisexuel que tu est. Et même maintenant, rien ne s'est calmé. Tu as toujours la gâchette facile, le carnet d'adresse bien rempli, des liaison à la con et des idéaux et fantasmes plein le crâne.
Suite à ton nouveau poste de vice-patron de tabac - puis de patron tout court, la SVP PB est venue te rendre une petite visite de courtoisie, à toi, pauvre type au statut social précaire. La "Si Vis Pacem, Para Bellum", quand même, ce n'était pas rien ! Alors, quand ils t'ont proposés un poste difficilement modifiable, toi, du haut de ta petite vingtaine d'année, de ton mètre quatre-vingt-quinze, tu as fais la plus belle connerie de ta vie : tu as accepté. Juste pour ton rêve de sale gosse (c'est d'ailleurs peut-être bien pour ce fait précis que tu déteste autant les gamins), parce que, mine de rien, ça t'avais toujours travaillé, n'est-ce-pas ? Ces histoires de "Pont" foireux ralliant le monde réel à un univers totalement incertain. En l'espace de cinq ans à peine, jonglant entre ton métier de patron d'un petit tabac et de partisan du SVP, PB ; et avec énormément d'effort et de prise sur sois, tu as finalement réussit à être promu Sous Lieutenant Frontalier. Si ce n'était pas le plus beau jour de ta vie, ça. Ce que ça t'as rapporté, à toi ? Et bien, la vengeance, déjà. Parce comme dit plus haut, l'homme a la rancune tenace, et toi bien plus que n'importe qui d'autre. Alors quitte à user de ton autorité si franchement gagnée, tu en a profiter pour liquider ce petit fils de bonasse une bonne fois pour toute. hein. Celui à cause de qui tu te retrouve borgne malheureux.
Et c'est que monsieur y a prit de plaisir. Après tout, tuer n'est pas si vilain que cela.
FINALEMENT, tu te complaît dans ton métier, dans ton rôle à la SVP, PB. Tu rend visite à ta famille un week-end sur huit. Tu continu à jouer les séducteur de bas étage. Mais, surtout, tu vies ta vie comme tu l'entend, au jour le jour. Et il n'y a rien de plus jouissif, après tout.
Dernière édition par Teddy J. Walter le Mer 22 Aoû - 10:32, édité 14 fois
First. Bienvenue. Mais ça, osef. Second. IWUBYOUUUSODAMNMUCH. Ooow, merci d'avoir pris ce prédef' que j'adore, l'ayant créé /pan/.
Pour le test rp, voilà ce que j'te propose - deux choix, c'trop has-been. Nan, en fait, si ça te va pas, tu pourras en avoir un autre :
Citation :
Le pauvre Teddy est à court de cigarettes, Erja n'est pas là pour lui en acheter, et Gabriel vient lui rendre visite pour de la paperasse. 3ème guerre mondiale en vue!
ENJOY. Pas de limite de lignes imposées, tu as deux semaines pour rédiger uhuh.
« — Si c'est une blague, elle est de très mauvais goût ... murmurais-je comme pour moi-même, atteignant mes limites avant la crise de nerf. »
Plissant les yeux en une mimique soupçonneuse, ton regard dévia vers la silhouette élancée prostrée un peu plus loin. Grand, mince, large d'épaule et le regard acéré, l'ennemi monumental numéro-1 était là, simplement debout face à toi, cette impression de désintéressement total collée aux visage.
« — J'vais crever, putain ... murmurais-je comme pour moi-même, atteignant mes limites avant la crise de nerf. »
Cinquante-huit minutes. Cinquante huit putain de minutes que je bataillais sec contre l'envie de m'en griller une. M'en faire une belle, une bonne, le genre de petit caprice qui vous arrive qu'une seule fois par jour (quand vous n'êtes pas déjà durement atteint) et qu'il vaut mieux ne pas louper sous aucun prétexte, ne serait-ce que pour votre bonne santé mentale ... Je me l'imaginais déjà, brune, bonne, belle, roulant sous mes doigts graciles, me laissant inspirer de cette drogue douce qui la consumait et qui me consumerait bientôt. Et tout ça à l'abris des regards indiscrets, derrière mon bureau de tabac, à regarder avec aise le commun des mortels se traîner littéralement le long du grand boulevard. Parce qu'il n'y-a rien de plus jouissif que de pouvoir se griller une clope tout en matant les passant et en imaginant tout le mal du monde qu'ils se doivent de porter sur leurs épaules à longueur de journée. Un truc que, moi, petit patron de tabac doublé de sous-lieutenant frontalier, je ne pouvais clairement pas comprendre. A Vingt-six ans passé, vous avez vite fait de piger que le malheur des autres peut se montrer être un excellent divertissement ...
Oui, seulement voilà, ça c'était sans compter sur le boulot. Saleté de taffe instable, pour lequel je devait littéralement traîner ma carcasse de relique sur le bitume glacial de ce putain de boulevard. Non seulement je n'y allait pas avec le sourire et de l'entrain plein le coeur, mais en plus j'y allait pour de la paperasse. DE LA PAPERASSE. Vous savez, ces liasses de feuilles reliées, le truc que l'on amasse en se jurant d'y jeter un oeil plus tard. Pire que ça, en plus du travail qui se dessinait à l'horizon, le boulet devant faire l'intermédiaire entre moi et le staff - en gros le pauvre type qui jouait les facteurs - n'était autre que Gabriel ... GABRIEL. Ce sale con peroxydé, trop calme, trop altruiste, trop tout. Le prototype même du mec que je ne supporte pas.
La vie n'a jamais rien représenté de plus qu'un long fleuve tranquille. Un truc barbant, où, pour peu que l'on y rajoute du siens, chaque minute, chaque seconde, chaque tiers de seconde, peuvent être prémédités. Tout, absolument tout n'a jamais été autre que répétition. Et moi, pauvre petit patron d'un tabac de centre-ville, sous-lieutenant frontalier, j'en est comme qui dirait rapidement ma claque, de cette routine.
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- Walter, paperasse.
- La ferme, raclure ?
- Pardon, répète un peu pour voir ? S'insurgea t-il.
- T'as très bien pigé, salopar ... T'as foutu quoi de mes clopes ? Vas-y, balance, ç'peut qu'être toi, de toute manière ?
- Ah ouais ? Et comment t'en est venu à cette conclusion ? Quoique non, attend, jm'en contre-fou au fond. Raconte ta merde si ça t'chante, mais fais ta part du boulot. Feignant.
- Crevar ... Si tu pense que j'vais te rendre ce service en tout bien tout honneur sans ma pause fumette, tu rêve mon pote.
- ... Non, mais j'hallucine grave, là.
- Non, du tout, jt'assure que c'est réel.
- T'as quel âge, au juste, putain ? Six ans ?
- Ecrase, et rend toi utile, va m'chercher des clopes.
- C'est ça, ouais.
Pausant la lourde pile d'imprimé sur le table basse du séjour, le jeune homme s'en allat sans plus de cérémonie. C'est que les crises de nerf et les prises de bec étaient son lot quotidien depuis qu'il se coltinait le rouquin comme chef. Enfin, chef, c'était un bien grand mot pour pas grand chose, au final. Ce que le concerné avait du mal à supporter d'ailleurs. Pas que son poste de sous-lieutenant lui déplaisait, ça non, seulement malgré son rôle de second, ses coéquipiers n'avaient pas forcément l'habitude de le considérer comme tel. Habitude oblige, surement.