# CAN YOU HEAR MY HEARTBEAT ? (rosie)

rosie clare ;

« hatred never stops. »

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♛ I know you, you know me. dix-huit ans • né à Cælum • étudiant en première année de psychologie. • taupe pour la IRN • ainé d'une grande fratrie • est hétérosexuel, du moins à sa connaissance.

Physique

• contrairement à ce que l'on pense, Rosie n'est pas albinos. Ses cheveux sont si blonds qu'ils virent au blanc. La couleur de ses yeux, elle, provient d'une défaillance de pigmentation du à son daltonisme.
• Rosie est en effet daltonien, il confond le bleu et le jaune.
• Rosie est quelqu'un d'assez robuste, derrière son apparence frêle. Ses missions y sont surement pour quelque chose.
• Ses oreilles sont tout le temps collés à un casque.

Tics & manies

• tout le monde le connait avec un sourire aux lèvres. enfin presque.
• quand il s'ennuie, il joue avec son briquet, qui ne lui sert juste à sentir l'odeur agréable de l'essence.
• Rosie n'aime pas que les gens lui racontent leurs vies amoureuses ; son don lui fait voir assez de choses comme ça.
• quand quelqu'un l'ennuie, il regarde le vide pendant dix secondes. Puis il s'excuse, en disant qu'il l'emmerde avant de partir.
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Don

« So what, you're bein' gifted or somethin'?

ÂME-SŒURS — en fait, Rosie n’a pas de chance. Pour tout être normalement constitué, un espace est constitué de vide, et d’individus. Mais avec Rosie, c’est autre chose. Depuis sa naissance et jusqu’à aujourd’hui, il a toujours pu voir une espèce de lien – représenté par un fil coloré – qui reliait deux personnes se connaissant. Un peu plus tard, il put constater de lui-même que la couleur d’un des liens variait selon le lien, et a appris petit à petit à tous les reconnaitre. Rosie a donc constamment l’impression de vivre dans une toile géante, peut-être est-ce pour ça qu’il n’a pas peur des araignées, qui sait. Cependant, le seul lien qu’il ne peut pas voir est le sien, il n’a jamais vraiment su pourquoi mais au fond, ça l’arrangeait beaucoup. Récemment, il avait réussit à ne plus voir ses liens pendant une durée maximale de cinq minutes après s’être entrainé intensivement, mais il a cessé de s’entrainer, par simple manque de temps. Et puis ça ne le gênait pas trop, il avait vécu toute sa vie en pouvant les voir, alors ce n’est pas demain la veille qu’il sera las d’en voir un.

Caractère

A sourire comme ça, il doit surement se foutre de la gueule des gens. Rosie est grand, Rosie est fluet, Rosie ressemble à une fille, Rosie se fout de nous. On aurait beau le tabasser, il continuerait. Parce que c’est dans sa nature, parce que c’est dans l’ordre des choses. Rosie semble vouloir plaire à tout le monde, Rosie doit montrer le bon exemple à ses pairs. En fait, il n’y a pas grand-chose à dire ; c’est juste dans sa nature, à jouer ainsi avec les expressions. Si un jour, il ne souriait plus, ça serait surement la fin du monde.

Rosie inspire naturellement à la sympathie. Sa voix, sa façon de parler, son étrange façon de gesticuler ; tout n’était que gentillesse, sans qu’elle ne soit exagérée. Il aurait bien pu rester figer dans une étrange froideur, mais sa belle-mère en avait décidé autrement. Au fond, elle a bien fait. Parce que la froideur, ça lui irait pas, ça le rendrait effrayant. En fait, Rosie est quelqu’un d’assez normal. Pas trop bavard, poli comme il faut, se faisant constamment harceler par des mamies parce qu’il est, je cite, « trop choupinou. », sans même le désirer, enfin ce genre de choses quoi. Rosie n’était pas unique en son genre, non et pas vraiment intéressant pourrons-nous dire… Cependant, il se distingue par sa capacité de pouvoir dormir dans n’importe quel endroit, et devenant particulièrement irritable quand on ne le laisse pas de sa tranquillité. En fait, c’est surtout si on ne le laisse juste pas tranquille quand il le souhaite, même si tout le monde énonce vigoureusement que Rosie faisait peur quand il est à moitié-réveillé. Il y avait aussi sa terrifiante honnêteté qui manquait de le faire tuer à chacun de ses mots. Bien qu’il s’en rende compte, il ose continuer, si ce n’est dire que Rosie est quelqu’un de très courageux pour ne pas dire suicidaire. Mais, c’était avant tout un gars qui ne prend pas tout à la légère et qui peut même se révéler fin-stratège quand il observe avec attention. Il pourrait même paraitre pour un sage au vue de ses connaissances aussi intellectuelles que sentimentales, ces dernières influençaient par son don. Enfin, pour dire qu’il ressemblait à un type bien. Un type qui ne nous trahirait jamais. Mais quelque chose n’allait pas. Rosie était donc si agréable à vivre que ça en devenait presque terrifiant.

Vous savez, Rosie a toujours eu tout ce qu’il souhaitait. L’amour que lui prodigué ses parents aisés, et sa vie plutôt agréable en général, ont fait qu’il n’avait jamais manqué de rien. Les enfants friqués n’étaient pas tous désagréables, et n’étaient pas non plus gentil à la limite du possible. Dans ce monde, tout le monde pensait en noir ou en blanc. Personne ne songeait à mélanger les deux, après tout, personne d’humain n’était blanc immaculé ou noir encre. Rosie était gris. Mais, il souriait si souvent qu’on ne pouvait jamais savoir à quoi il pensait exactement. Et puis, il y avait ses fois où son sourire fanait. Pas pour se transformer en une moue quelconque, non. Ses traits n’exprimaient plus rien, c’était comme s’il était mort. Rosie faisait peur. Ce genre de situation n’arrivait que rarement, loin de là l’idée d’optimisme, le garçon était quelqu’un de très réaliste, non. Il faut comprendre que même quand on l’agace passionnément, il garde toujours son sourire avant de citer les quatre vérités. On pourrait donc penser que l’absence d’expression est due à une espèce de haine froide et silencieuse. Ce joli sourire qui adoucissait ses yeux rouges n’était plus, le rendant alors passablement effrayant, à croire qu’il allait commettre l’irréparable. Alors que les autres hurleraient insultes et menaces, lui parlerait avec un flegme effroyablement calme et usant des mots. Rosie faisant chanter des gens, vous vous y serez attendu, vous ?

En fait Rosie, c’est plusieurs personnages condensés en un seul être, il suffit juste de changer d’angle pour s’en rendre compte. Rosie n’est pas quelqu’un de narcissique, et n’aime pas que toute l’attention soit concentrée sur sa propre personne. En fait, Rosie veut juste sa tranquillité, et qu’on le laisse crever en paix. Après tout le reste, il en a juste rien à faire.

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Histoire

« Story begins with a light in your heart.

L'ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus) est une espèce de petits mammifères semi-aquatiques endémique de l'est de l'Australie, y compris la Tasmanie. C'est l'une des cinq espèces de l'ordre des monotrèmes, seul ordre de mammifères qui ponde des œufs au lieu de donner naissance à des petits complètement formés (les quatre autres espèces sont des échidnés). C'est la seule espèce survivante de la famille des Ornithorhynchidae et du genre Ornithorhynchus bien qu'un grand nombre de fragments d'espèces fossiles de cette famille et de ce genre aient été découverts1.

L'apparence bizarre de ce mammifère pondant des œufs, muni d'aiguillons venimeux, à la mâchoire cornée ressemblant au bec d'un canard, à queue évoquant un castor, qui lui sert à la fois de gouvernail dans l'eau et de réserve de graisse, et à pattes de loutre a fortement surpris les premiers explorateurs qui l'ont découvert ; bon nombre de naturalistes européens ont cru à une plaisanterie. C'est l'un des rares mammifères venimeux : le mâle porte sur les pattes postérieures un aiguillon qui peut libérer du venin capable d'infliger de vives douleurs à un être humain. Les traits originaux de l'ornithorynque en font un sujet d'études important pour mieux comprendre l'évolution des espèces animales et en ont fait un des symboles de l'Australie : il a été utilisé comme mascotte pour de nombreux évènements nationaux et il figure au verso de la pièce de 20 cents australiens.

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