 Sujet: Noah Lotte Moritz ❞  Jeu 23 Aoû - 20:49 | |
| moritz, noah lotte ; « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises! » -
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| ✟Who the hell are u? Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. | Née à Midgard il y a de cela un peu plus de 20 ans dans une famille très croyante, il était tout naturel pour Noah de joindre les rangs d'In Rerum Natura. Il y a peu de temps, elle fut promue au rang de Renard. » Petite précision : Son deuxième prénom, Lotte, se prononce Lotti et est le diminutif allemand de Charlotte. |
Physique
De la tête | Elle est encore toute jeune, mais ses cheveux sont d'un gris bleuté envoûtant. En complément à cela, elle a les yeux d'un bleu profond, dans lequel elle semble se perdre elle-même parfois. Un sourire vague flotte constamment sur ses lèvres...
au | Elle adore porter des robes, des collants, des souliers à talons, bref, des vêtements on ne peut plus féminins. En privé, il lui arrive d'être plus décontractée, se promenant en sous-vêtements seulement.
pieds. | Elle possède une cicatrice sur un pied, qu'elle s'est infligée dans une crise de délire.
| Tics & manies
Il est impossible pour elle de rester immobile pendant plus d'une minute, elle a besoin de bouger en tout temps, où alors elle perd le fil. Elle tremble souvent de la main gauche. C'est un mouvement qu'elle ne peut contrôler et qui la gêne, il prend de l'ampleur lorsqu'elle est stressée ou sous pression. Elle a tendance à divaguer toute seule, sur des sujets le plus souvent religieux ou moraux.
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Don « So what, you're bein' gifted or somethin'?
 | Le don que Dieu lui a offert à la naissance, la capacité de manipuler les objets inanimés et d'en faire tout ce qu'elle désir. Ce n'est pas de la télékinésie, non, loin de là. Ni non plus l'habileté d'introduire une âme en quoi que ce soit. En se concentrant un peu, elle peut choisir un objet quelconque et lui donner la forme qu'elle veut et le mouvoir. Bien sûr, ce pouvoir a des limites et elle n'en connait pas encore toutes les facettes. Plus l'objet en question est de grand volume, moins de temps elle pourra le transformer. C'est pourquoi la plupart du temps elle se contente de jouer avec Ollie. Ollie, c'est la petite boule bleue qu'elle traîne toujours avec elle, dans un petit sac. Elle s'amuse à lui faire une gueule pleine de dents tranchantes et agi comme s'il était un être à part entière. (Image à gauche.) |
Caractère | Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l'honneur et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c'est par ta volonté qu'elles existent et qu'elles ont été créées. | Qui a dit qu'un brin de folie était une mauvaise chose ? Dans le cas de Noah, en fait, ce n'est pas qu'un brin, elle l'est complètement. Hallucinations, voix venant de nulle part et une foi incassable, c'est ce qui la définit le mieux. Elle a cependant de grands épisodes de lucidité, où elle agit comme une jeune femme normale, si ce n'est de sa ferveur religieuse surdimensionnée. Un rien peut la faire basculer dans un épisode de crises, une remarque anti-catholique, un geste brusque envers sa personne, bref, vaut mieux ne pas être un athé lorsqu'elle est dans les parages. En crise, elle est un danger pour elle même et les autres, devenant violente et hystérique. | -
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Histoire « Story begins with a light in your heart.
✟ Premier testament.
Et ainsi je vis les chevaux dans la vision, et ceux qui les montaient, ayant des cuirasses couleur de feu, d'hyacinthe, et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions; et de leurs bouches il sortait du feu, de la fumée, et du soufre. | Dans cette petite chambre, à la lueur d'une chandelle, la mère et la fille étaient toutes deux accroupies près du lit, les mains jointes. « Lotte, as-tu finis tes prières ? » « Oui, mère. » Avec un sourire tendre sur ses lèvres, la matrice caressa les cheveux de son enfant, comme si c'était le plus précieux des bijoux, puis se releva. « Il est donc temps de dormir. » La jeune fille s'exécuta sur le champ, obéissante. Une fois qu'elle fut sous les draps, un baiser vint se poser sur son front. « Dors bien, ma fille. » Elles reproduisaient ce même rituel toutes les nuits et ce, depuis que la petite savait parler. Ce soir, toutefois, serait la dernière fois qu'elles prieraient ensemble.
Le feu. Le feu ravageait leur petite maison de campagne, emplissant l'air d'une fumée étouffante. Ce sont les abominables cris de ses parents qui la sortirent de son sommeil. « Mère ! Père ! Où êtes-vous ? » Toujours ces hurlements, sans cesse ces cris horrifiés venant de l'étage. L'enfant se précipita vers l'escalier, mais fut bloquée par les flammes, qui léchaient jusqu'au plafond. Elle n'avait d'autres choix que de sortir pour aller chercher de l'aide, ce qu'elle fit à la vitesse de l'éclair, ses petites jambes avançant difficilement dans la neige. Devant chez elle, un attroupement était présent. Une voisine la reconnu tout de suite et lui ouvrit les bras, heureuse de voir qu'elle allait bien. « Mes parents ! Mes parents sont encore à l'intérieur ! » Mais alors qu'elle finissait cette phrase, un craquement sonore se fit entendre. Elle fit volte-face. Le deuxième étage, là où se trouvait la chambre de ses parents, s'affaissait, déversant une pluie de tisons rouges et brûlantes. Lotte hurla, fondit en larmes et tenta de retourner vers sa demeure, mais des bras se refermèrent sur elle.
Quelques jours plus tard, elle apprit que le feu avait probablement été déclenché par une chandelle s'étant renversée aux pieds de leur lit. Ils n'avaient eu aucune chance. Savoir tout cela n'apaisa pas le moins du monde la jeune fille. Elle se sentait coupable de n'avoir pu faire quoi que ce soit pour sauver leurs vies. De ne pas s'être réveillée plus tôt. De ne pas avoir braver les flammes. Elle passait ses nuits à pleurer et ses jours à voir des notaires et des avocats, le visage impassible. Elle se devait d'être forte, de ne pas laisser voir sa douleur, car c'était ce que sa mère aurait désiré. « Le Seigneur nous envoie des épreuves, ma fille. Face à elles, nous nous devons de rester forts et de garder la foi. » Tous ces gens ne cessaient de lui dire qu'elle avait un peu de chance dans son malheur. Avant leur mort, ses parents avaient réussis à amasser un bon montant d'argent et lui laissaient tout, à condition qu'elle aille dans un couvent. Lotte, qui préférait maintenant qu'on l'appelle par son premier prénom, Noah, ne pourrait toucher l'argent qu'à ses 18 ans, comme l'indiquait leur testament.
✟ Second testament.
Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m'être retourné, je vis sept chandeliers d'or, et, au milieu des sept chandeliers, quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, vêtu d'une longue robe, et ayant une ceinture d'or sur la poitrine. | La culpabilité la ronge à l'intérieur. Elle fait d'affreux cauchemars qui la font hurler dans son sommeil. Comme le voulaient ses parents, elle déménage à Édimbourg dans un couvent. Sa première année là-bas ne fait qu'augmenter les remords de la malheureuse orpheline. Les enseignements des nonnes lui rappelle sa mère, la rigidité des hommes d'église, son père. C'est une période sombre de sa vie, qu'elle se rappelle aujourd'hui comme d'un néant total, avant que la lumière de Dieu ne lui montre la voie.
Cela se produisit lors d'une nuit comme les autres, alors qu'elle devenait folle à force de pleurer et de se rendre coupable de la mort de ses proches. Couchée sur le sol, elle se laissait aller à tout ces sentiments qu'elle réprimait face aux autres. Soudainement, elle l'entendit... la musique, au loin. Noah n'y fit pas particulièrement attention au début, mais plus elle tentait de l'ignorer, plus la mélodie se faisait forte et insistante. Comme désirant s'imposer à la jeune femme. Les notes était douces, mélancoliques, harmonieuses et s'approchait doucement de sa fenêtre. Une lumière blanche et vive l'accompagnait et lorsque l'orpheline leva les yeux vers sa source, elle aperçu un ange. L'être divin lui parla. C'était sa voix qui produisait cette musique si envoûtante. Noah ne pouvait pas en croire ses yeux, elle qui commençait à perdre sa si précieuse foi, devant elle se trouvait un véritable ange, ces créatures célestes dont sa mère lui avait si souvent parlé ! Elle sécha ses larmes... s'agenouilla face à lui et joignit les mains sur sa poitrine, pour la première fois depuis cette nuit là. Elle pria. Même lorsque l'apparition se fut en allée, elle continua de prier. Il en fût ainsi pendant des jours et des jours, la jeune femme ne s'arrêta que lorsqu'elle tomba dans les pommes, complètement affamée et déshydratée.
» Précision : Elle est devenue folle. C'est une hallucination.
✟ Dernier testament.
Car Dieu a mis dans leurs coeurs d'exécuter son dessein et d'exécuter un même dessein, et de donner leur royauté à la bête, jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies. | Lorsqu'elle reprit conscience, elle se trouvait à l'infirmerie, en compagnie d'un soeur qui priait près de son lit. « Soeur Hélène... ? » Ladite Soeur Hélène sursauta puis s'affola de la voir éveillée. Sans dire mot, elle accourue chercher l'infirmière qui revint avec un verre d'eau frais et des cachets qu'elle tendit à Noah. « Prenez cela, ma fille. Vous en avez affreusement besoin. » Elle s’exécuta, tout en reprenant tranquillement ses esprits. Puis elle se rappela pourquoi elle se trouvait ici, l'ange, ses incessantes prières... tout de suite, elle agrippa la robe de Soeur Hélène et se mit à parler très vite, racontant le miracle dont elle avait été spectatrice, qu'un être ailé lui était apparu en pleine nuit pour lui révéler le droit chemin et la raison de sa venue sur Terre. Abasourdies, les deux femmes se regardèrent longuement, puis soudainement, la soeur la recoucha brutalement sur le dos en l'empêchant de bouger, tandis que l'infirmière lui enfonçait les pilules au fond de la gorge, la forçant à avaler. Ne comprenait-elles pas ce qu'elle leur disait ? Elle avait la preuve que le Seigneur était présent ! Elle avait... elle avait... avait... vu un ange...
Pendant plus d'un mois, on la garda sous bonne dose de calmants à l'infirmerie, jusqu'au jour où, dans un éclair de lucidité, Noah fit semblant de prendre ses cachets et pu s'enfuir une fois la nuit tombée. Elle erra plusieurs jours, encore un peu assommée par la médication lourde qu'on lui avait prescrit, avant de se souvenir de tout l'argent qu'elle avait en banque, n'attendant qu'elle pour venir le cueillir.
Elle se présenta donc dans la première banque qu'elle croisa, un beau matin. La jeune femme venait tout juste, il y a quelques semaines, d'avoir ses dix-neufs ans, elle était donc éligible au legs de ses parents et il ne devrait pas y avoir de problème, n'est-ce pas ? « Bonjour mademoiselle, c'est pour quoi ? » « Hum... mes parents m'ont laissé de l'argent à leur mort, je viens pour le réclamer... » L'homme au comptoir la regarda de la tête au pieds, avec ses cheveux en pagaille, sa longue tunique blanche tachée par la terre, ses pieds nus et son regard absent, puis : « Vous avez vos papiers, mademoiselle ? » « Des papiers ? Non... non, je ne crois pas... » « Sans vos papiers, je ne peux malheureusement rien faire pour vous. » « Mais... Attendez. Mon nom est Noah Lotte Moritz, ma mère se nommait Laure et mon père Yvan. C'est mon héritage... » « Peut-être, mais sans vos papiers pour me prouver tout cela, je ne peux rien faire ! » Cette dernière phrase avait été dite sur un ton sans équivoque.
Noah était sans le sou, se promenant dans Edimbourg comme une itinérante, devenant de plus en plus folle tous les jours. Le manque de médecine faisait aussi ses effets, la faisant trembler de partout. La jeune femme aurait très bien pu commencer à détester l'Église, mais sa foi restait forte. En quémandant de l'argent et de la nourriture, elle prêchait la bonne parole, bénissant tous les gens qui s'arrêtaient pour l'entendre.
Un soir, un homme resta à ses côté pendant plus d'une heure, à l'entendre déblatérer tout ce qu'elle savait sur Dieu et les anges et la rencontre qu'elle avait eu avec l'un de ceux-ci et il écoutait, tout simplement. Il fit de même pendant plusieurs jours, s'asseyant toujours au même endroit, lui apportant un bol de soupe bien chaude ou un grand morceau de pain qu'elle attendait avec impatience. Un bon matin, il vint plus tôt qu'à son habitude et c'est lui qui parla. De Dieu, de l'Église... et de In Rerum Natura...
Un an plus tard, elle a vingt ans, est une jeune femme magnifiquement belle avec ses cheveux soignés, ses vêtements et ses souliers neufs. Elle a toujours son petit regard absent, mais elle arrive à le contrôler et à paraître un tout petit plus normale. Avec l,aide de son ami, elle a aussi découvert son don. Noah a encore un peu de mal, mais elle se débrouille de mieux en mieux...
Dernière édition par Noah L. Moritz le Ven 24 Aoû - 16:27, édité 25 fois |
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